Sarkozy a un coup de gueule contre Raffarin lors d'un entretien sans l'ancien premier ministre.
Jean-Pierre Raffarin ne laisse pas passer l'affront, alors qu'il le soutient loyalement depuis longtemps et encore récemment.
Comme l'écrit un commentaire de son blog : "Nicolas considère qu’il est le boss, le patron de la France et il se trompe.
Un président de la république n’est pas un dirigeant d’entreprise, il ne commande pas des collaborateurs, mais des élus qui se battent, à gauche comme à droite, pour améliorer la vie des gens dans un monde difficile pour ceux que le chômage frappe.
Evidemment, on ne doit pas lui résister, le contrarier, et la flagornerie est de rigueur comme le plan du même nom.
Alors, il envoie ses ministres et autre porte-flingue pour fustiger les insolences et crime de lèse président.
Une attitude qu’on a connue certes chez François Mitterrand, mais avec l’élégance et le panache en plus.. [/]
Et bien non, ras le bol des dirigeants autoritaires.
Les députés et sénateurs ne sont pas des moutons qui se jettent au pied de l’altesse sérénissime, pour mendier une faveur.
A gauche comme à droite, exigeons des leaders, concertation et respect des sensibilités au sein d’une même famille politique.
Les colères du chef démontrent que sa prise de hauteur est artificielle.
Ce genre de coup d’éclat me conforte dans l’idée que l’élection d’un président aux suffrages universels n’est pas forcément le top pour la démocratie.
Enfin, c’est juste le modeste avis d’un âne qui préfère le rire à la polémique stérile.
Sarko a voulu se faire Raffarin pour donner un avertissement à l’UMP qui se fracture de plus en plus.
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