Le village de Villa de Leyva se prête à la douceur de vivre, à la flânerie sans fin. Dans la rue de petits bancs sont installés pour que les villageois puissent s’arrêter discuter des nouvelles . On trouve dans chaque rue des échoppes pour prendre un jus de fruit ( Guanabana par exemple sur la photo : –) ), des patisseries ( les besitos des novia, spécialité du coin, “petits baisers de fiancée” ) …
Rencontre étonnante d'un architecte génial Octavio Mendoza, qui fait grandir dans le Boyaca à côté du village de Villa de Leyva, une maison toute organique entièrement constuite en céramique. Faire grandir? Il faudrait plutôt dire faire cuire, comme on fait un cuire une céramique ou une poterie… puisque il s’agit de cela.
Pour lui la Casa Terracota n’est pas une maison de céramique, c’est une céramique dans laquelle on peut vivre. De conscience écologique, Octavio réfléchit à comment la terre peut nous donner les matériaux les plus simples pour produire l’habitat de demain. Il pense que cette maison est la maison des dinosaures… Il n’oublie pas qu’à quelques kilomètres de là on a découvert le squelette d’un des plus grands cétacés du monde..
La construction est probablement la plus grosse construction en céramique jamais produite au monde (c’est vrai que généralement on en fait des tasses, des assiettes ou bien des vases…). La maison est gigantesque, elle contient plusieurs chambres, des terrasses, une grande cuisine et une entrée monumentale… Elle est ouverte sur l’extérieur comme le sont souvent les maisons colombiennes.
Je reste ici avec Octovio, Alenita ( sa maman ) et Camila qui me l’a présenté. Nous passons la soirée au coin du feu, avec une bouteille de vin chilien et quelques empanadas…
Dans cette région verdoyante de la Colombie et pendante cette soirée d’été, le temps semble s’être arrêté sur cette maison construite de céramique et de rêves…
Ce soir diner à l’intérieur de la ville, les restaurants de manquent pas, souvent établis dans les vieilles demeures en style hispanique, grands corridors couverts, des patios, de jolies vues sur les montagnes. Dans chacun des lieux, trône souvent une cheminée qui permet de réchauffer l’atmosphère à la tombée de la nuit.
La nuit la ville a encore plus de charme. Les murs repeint à la chaux chaque année, donne une grande unité de couleur au village. Le blanc des murs tranche avec la présence imposante de la montagne au dessus du pueblo.
Les décorations font souvent appel au ressources locales, ici des fossiles (la région en est très riche ) décorent le pavé de ce patio…
Las gares routières sont incontournable en Colombie. Construites comme des aeroports, elles permettent aux passager de rapidement s’embarquer dans le bon bus. Mais pour les indications tout se passe à l’oreille : les compagnies d’autobus se font la concurrence et comme au marché ils crie l'a destination près de leur véhicule : “Bogota, Bogota, Bogota, Bogota, Bogota, Bogota”
Suis parti Lundi matin de Bogota pour le nord, une region toute verte...
Je voyage en bus de village en village...
J ai faite cette photo pendant une ballade sur un petit chemin du cote de PAIPA...
J’arrive depuis Tonja en bus dans la ville pour y retrouver les amis d’Angelica que j’ai retrouvé à Bogota… Je suis immédiatement sous le charme du petit village de murs blanc, les maisons à l’architecture coloniale, et les rues pavées de grosses pierres.
Villa de Leyva est un petit village du Boyaca de 6000 habitants. C’est une des destinations très courues par les Bogotanais pour se reposer, et vivre loin du stress de la capitale.
Ici les activités sont celles de la nature et de la campagne bien sur mais surtout flâner dans les rues, s’installer dans les nombreux bars à ciel ouvert, discuter des heures autour des cheminées que l’on trouve dans chaque pièce…
Villa de Leyva est un village magique, plein de charme et empreint d’une grande serenité imposée par cette montagne gigantesque que l’on trouve toujours sur le village…
Quand je sors de la maison que mes amis ont loué pour quelques jours, je traverse l’immense place ou se déroule un enterrement, tout le village est là, vêtu de noir. On a l’impression d’être dans un roman de Gabriel Garcia Marquez.
Le village de Paipa est situé à 36km de Tunja, capitale du département de Boyacá et se trouve à quelquess 2500 m d’altitude. Il est fait plutôt bon toute l’année, le villeage est entouré de prairies d’un vert majestueux, avec un climat froid et sec. Paipa a été peuplée par des indigènes Muisca avant la conquête espagnole en 1568, quand ils ont découvert les sources chaudes à cet endroit. Paipa est connue pour son attrait touristique par excellence, très fréquenté pour ses eaux thermales aux vertus thérapeutiques qui leur sont attribuées. Son climat, ses paysages magnifiques, mais aussi les collations des grands-mères “boyacenses” typiques et et l’artisanat coloré et varié, continuer d’attirer beaucoup de colombiens… La ville dispose de plus d’un joli lac (Sochagota) où on pratique divers sports et activités. A savoir que les eaux thermales de Paipa sont réputés «miraculeuses» dans le traitement du stress soulagement de la douleur, pour les muscles et les articulations, mais aussi pour stimuler la circulation sanguine et laisse la peau souple et éclatante.
Arrivant directement de Bogota, je m’installe à l’Hacienda Del Salitre: Il s'agit d'une grande maison coloniale, aussi connu sous le nom Casona del Salitre, un joyau de l'architecture du XVIIe siècle, a une belle chapelle, arènes et les balcons pittoresques. Simon Bolivar y a séjourné quelques nuits, on a même garder le magnifique eucalyptus ou il aurait attaché son cheval. Tout ceci est maintenant transformé en hotel de charme. Le concierge de l’hôtel est très surpris de me voir arriver seul avec un tout petit sac ! Je choisis une chambre avec un bain privé ce qui me permet de gouter aux eaux thermales de Paipa…
Mais la meilleure, c'est un officiel du délégation canadienne qui me la raconte. Dans son précédent diner a Andres, il envoie un message au Canada avec son BlackBerry : ''Incredible, I CAN dance!''.
Genial, il est vrai qu'avec l'aide des mojitos, de l'ambiance, du volume sonore, tout le monde danse divinement...
Pour éviter de revenir, avec un peu trop d’aguardiente dans le sang, Andres Carne de Res a inventé les “Angels” dont on voit ici le service de relation publique qui comme il se doit passe pendant la soirée de table en table pour faire la promotion du service. Avant de rentrer dans le restaurant on a la possibilité de reserver un chauffeur qui conduira la voiture au retour… beaucoup moins cher qu’un taxi et super pratique. Une façon de ne pouvoir s’assurer que tous ceux qui arrivent ici puisse faire la fête la conscience tranquille.
Une petite vidéo (qui date de trois ans ) d’un français de passage à Andres et qui souhaitait le faire découvrir à ses amis en France