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J'ai vu ce film dans un avion il y a lontemps. Ca ressemble à une commédie romantique. Euh c'est une comédie romantique. Un gars qui se met à danser hors de son foyer dans une sorte métaphore de l'adultère et qui revient à la fin du film avec sa femme qui accepte son délire de danseur sans adultère. Je suis pas sur d'être très clair sur le résumé du film. Mais bon vous avez qu'a le louer.
Or la femme faussement trompée, jouée par une Susan Sarandon superbe, dit quelque chose de très juste dans un bar à un gars qui la drague : "We need a witness to our lives. There's a billion people on the planet... I mean, what does any one life really mean? But in a marriage, you're promising to care about everything. The good things, the bad things, the terrible things, the mundane things... all of it, all of the time, every day. You're saying 'Your life will not go unnoticed because I will notice it. Your life will not go un-witnessed because I will be your witness'."
On a besoin de témoin de nos vies.... On dit a l'autre "Ta vie ne va pas passé inapercue parceque je serai là pour en être le témoin".
Etre le témoin de la vie des autres. Avoir des témoins de sa vie. C'est de ce tisssu là qu'est fait l'amitié et surement l'amour.
J'ai vu ce film dans un avion il y a lontemps. Ca ressemble à une commédie romantique. Euh c'est une comédie romantique. Un gars qui se met à danser hors de son foyer dans une sorte métaphore de l'adultère et qui revient à la fin du film avec sa femme qui accepte son délire de danseur sans adultère. Je suis pas sur d'être très clair sur le résumé du film. Mais bon vous avez qu'a le louer.
Or la femme faussement trompée, jouée par une Susan Sarandon superbe, dit quelque chose de très juste dans un bar à un gars qui la drague : "We need a witness to our lives. There's a billion people on the planet... I mean, what does any one life really mean? But in a marriage, you're promising to care about everything. The good things, the bad things, the terrible things, the mundane things... all of it, all of the time, every day. You're saying 'Your life will not go unnoticed because I will notice it. Your life will not go un-witnessed because I will be your witness'."
On a besoin de témoin de nos vies.... On dit a l'autre "Ta vie ne va pas passé inapercue parceque je serai là pour en être le témoin".
Etre le témoin de la vie des autres. Avoir des témoins de sa vie. C'est de ce tisssu là qu'est fait l'amitié et surement l'amour.
Un jour mon ami JC m'a dit il faut lire Brussolo et m'a raconté une histoire incroyable issu de l'imagination de l'auteur. C'était même trop pour moi, presqu'au delà de la science fiction comme je l'aime et je l'aimais. Une histoire qui plongeait au delà des codes convenus du roman de science fiction. Une histoire baroque, ou tout est possible, mais tout tient debout quand même.
J'ai oublié cet hisoitre mais j'avais retenu le nom de l'auteur.
Et puis je me suis décidé et j'ai plongé dans un volume qui contient 6 ou 7 livres de BRUSSOLO. Une sorte de best-off.
Je découvre avec délice sur "des cauchemars logiques" comme le disait un critique inspiré. Le tout produit avec une écriture fine et choisie, des images à la fois perverses et envoutantes. Des histoires à la fois prenantes et mystérieuses, parfois poétiques.
Philippe Curval avait dit que BRUSSOLO écrivait « En pratiquant de l'inceste entre imaginaire et logique ». C'était en 78 il avait eu l'oeil.
Mon préféré reste pour l'instant l'homme aux yeux de napalm.
Voici ce que dit la 4eme de couverture : Parce qu'à l'âge de douze ans sa « rencontre du 3° type » s'est soldée par un regrettable carnage, David, aujourd'hui écrivain de science-fiction, est devenu pour le restant de ses jours un homme traqué. Poursuivi jusque dans ses rêves par cette entité qu'il a condamnée accidentellement à errer sous la forme de pères Noël grotesques, le voilà obligé de vivre chaque nuit une enfance parallèle dans un bagne déguisé en fabrique de jouets. Si encore le pouvoir de « l'homme aux yeux de napalm » s'arrêtait là, David pourrait s'en libérer par l'écriture — il ne s'en prive d'ailleurs pas. Mais c'est aussi dans son corps, en proie à d'incompréhensibles mutations, qu'il se sent atteint...
J'ai aimé aussi le Chateau d'encre, vision baroque d'un monde étrange ou les ombres sont des parasites qui vous soignent.
Si, tout en collant à vos talons, elle plongeait en vous d'étranges racines dont la fonction consisterait à extirper de votre corps tous les germes de la maladie susceptibles de s'y développer ? Hésiteriez-vous à devenir le frère siamois d'un tel ange gardien ? Ou bien, comme cet enfant solitaire et mal aimé rivé à l'oeil-de-boeuf de son grenier, vous emploieriez-vous à observer les rites et coutumes nés de cette symbiose ? Utiliser le pouvoir thérapeutique des ombres, c'est bien, mais les comprendre, communiquer avec elles, s'en faire le complice, c'est encore mieux quand la maladie dont on doit se protéger est le monde des adultes.
Alors je vous le dit il faut lire Brussolo. Lisez le parceque vous ne verrez jamais ces histoires adapatées pour un film. C'est vous dire si la puissance de l'imaginaire est à l'oeuvre chez cet auteur. Je vous laisse j'attaque mon cinquieme.
PS : Brussolo a écrit 105 Romans. J'ai de quoi faire. Chouette.
Un jour mon ami JC m'a dit il faut lire Brussolo et m'a raconté une histoire incroyable issu de l'imagination de l'auteur. C'était même trop pour moi, presqu'au delà de la science fiction comme je l'aime et je l'aimais. Une histoire qui plongeait au delà des codes convenus du roman de science fiction. Une histoire baroque, ou tout est possible, mais tout tient debout quand même.
J'ai oublié cet hisoitre mais j'avais retenu le nom de l'auteur.
Et puis je me suis décidé et j'ai plongé dans un volume qui contient 6 ou 7 livres de BRUSSOLO. Une sorte de best-off.
Je découvre avec délice sur "des cauchemars logiques" comme le disait un critique inspiré. Le tout produit avec une écriture fine et choisie, des images à la fois perverses et envoutantes. Des histoires à la fois prenantes et mystérieuses, parfois poétiques.
Philippe Curval avait dit que BRUSSOLO écrivait « En pratiquant de l'inceste entre imaginaire et logique ». C'était en 78 il avait eu l'oeil.
Mon préféré reste pour l'instant l'homme aux yeux de napalm.
Voici ce que dit la 4eme de couverture : Parce qu'à l'âge de douze ans sa « rencontre du 3° type » s'est soldée par un regrettable carnage, David, aujourd'hui écrivain de science-fiction, est devenu pour le restant de ses jours un homme traqué. Poursuivi jusque dans ses rêves par cette entité qu'il a condamnée accidentellement à errer sous la forme de pères Noël grotesques, le voilà obligé de vivre chaque nuit une enfance parallèle dans un bagne déguisé en fabrique de jouets. Si encore le pouvoir de « l'homme aux yeux de napalm » s'arrêtait là, David pourrait s'en libérer par l'écriture — il ne s'en prive d'ailleurs pas. Mais c'est aussi dans son corps, en proie à d'incompréhensibles mutations, qu'il se sent atteint...
J'ai aimé aussi le Chateau d'encre, vision baroque d'un monde étrange ou les ombres sont des parasites qui vous soignent.
Si, tout en collant à vos talons, elle plongeait en vous d'étranges racines dont la fonction consisterait à extirper de votre corps tous les germes de la maladie susceptibles de s'y développer ? Hésiteriez-vous à devenir le frère siamois d'un tel ange gardien ? Ou bien, comme cet enfant solitaire et mal aimé rivé à l'oeil-de-boeuf de son grenier, vous emploieriez-vous à observer les rites et coutumes nés de cette symbiose ? Utiliser le pouvoir thérapeutique des ombres, c'est bien, mais les comprendre, communiquer avec elles, s'en faire le complice, c'est encore mieux quand la maladie dont on doit se protéger est le monde des adultes.
Alors je vous le dit il faut lire Brussolo. Lisez le parceque vous ne verrez jamais ces histoires adapatées pour un film. C'est vous dire si la puissance de l'imaginaire est à l'oeuvre chez cet auteur. Je vous laisse j'attaque mon cinquieme.
PS : Brussolo a écrit 105 Romans. J'ai de quoi faire. Chouette.
Un tableau abstrait tout rouge, fait d'une matière si douce, des lignes bien rangées. Il a un coté plein de soleil un coté plein d'ombre. Une envie de passer la main pour carresser, toucher la matière. Mais le tableau est trop loin.
Un voyage à NY, aller retour rapide juste le temps de marcher dans les rues et dans le parc, et puis voir le tableau, le regarder encore.
Un tableau abstrait tout rouge, fait d'une matière si douce, des lignes bien rangées. Il a un coté plein de soleil un coté plein d'ombre. Une envie de passer la main pour carresser, toucher la matière. Mais le tableau est trop loin.
Un voyage à NY, aller retour rapide juste le temps de marcher dans les rues et dans le parc, et puis voir le tableau, le regarder encore.