Soirée de soutien à Yamina Benguigui organisée par Jeannette Bougrab
A la veille de la journée Internationale de la Femme, Jeannette Bougrab (notre secrétaire d ‘etat à la jeunesse et à la vie associative ) a souhaité hier inviter quelques associations et quelques amis pour soutenir Yamina Benguigui qui fait l’objet de menaces violentes à son égard. Yamina est menacée de mort pour avoir donné son point de vue avec force et détermination en face d’Eric Zemour, qui n’a pas aimé le téléfilm. Même si l’incident se termine avec une invitation à partager un couscous avec l’intéressée, on peut voir un Zemour qui, au nom de la liberté d’expression, acceptait volontiers que son avis ne comptait pas.
Sur le fond AICHA est il oui-ouiste? Décrit il une réalité? Ou bien décrit il la réalité rêvée des bobos( la thèse de Zemour) ?
Ou bien faut il le voir comme une thématique pour porter une comédie? Après avoir vu la série, la première idée que l’on se fait, c’est qu’il ne faut pas chercher à tout pris un objectif idéologique à ce téléfilm. C’est une jolie comédie, comme bien des séries où l’on rit souvent, ou l’on se distrait totalement à travers cette gynécée pleine de vie : où ces femmes d’un milieu bien précis parlent de leurs peines et de leur joies, de leurs peurs mais surtout de leur espoir.
Pour ma part je regrette qu’en France il faille ajouter un policier pour protéger Yamina Benguigui.
En France une femme devrait avoir le droit de s’exprimer et défendre son point de vue. Non?
Rappel ( Extrait du Parisien ) Samedi dernier sur le plateau de Laurent Ruquier, le chroniqueur Eric Zemmour et Yamina Benguigui ont eu tout le plaisir de s’étriller sur la question des minorités en France. Une discussion parmi les plus animées qu’ait connu la grande messe nocturne de France 2, On n’est pas couché, dont certains passages auraient été écartés par la production lors du montage de l’émission. L’intervenante a même proposé au journaliste du Figaro d’aller s’expliquer dehors avec elle.
Si tout s’est bien terminé, les conséquences de cet accrochage ont toutefois largement dépassé le cadre de la soirée. Selon le journal Le Parisien, la réalisatrice française d’origine algérienne, venue pour défendre son nouvel opus Aïcha, aurait par la suite reçu de nombreux mails «racistes et menaçants, qui dépassent le discours habituel de l’extrême droite» selon elle.
Au même moment, des inconnus appelaient son assistante en jurant de les «défigurer» et de leur «exploser la gueule». Prenant ces menaces au sérieux, la police a jugé bon de les mettre sous protection.
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