"Ce n'est qu'une proposition parmi trente", insiste le député socialiste du Gard Fabrice Verdier. Avec son confrère UMP du Maine-et-Loire Jean-Charles Taugourdeau, il vient de rendre un rapport sur "l'évaluation des dispositifs d'aide à la création d'entreprises" dans lequel figure cette proposition inédite et loin d'être stupide : étudier la création d'une option au baccalauréat axée sur les projets de création d'entreprise.
On apprend bien les langues mortes et la cuisine ! Même si, dans le domaine de la création d'entreprises, la France se porte bien, il est important et nécessaire de stimuler l'envie de créer les entreprises et de donner aux futurs créateurs tous les outils pour y arriver, et ce dès le plus jeune âge", justifie Fabrice Verdier sur le site Objectif Gard. Et de préciser : "Si on compare par exemple la France avec l'Allemagne, nous avons pratiquement le même nombre de créations d'entreprises, sauf que chez nous elles meurent plus vite ou alors elles peinent à se développer. En France, nous n'avons pas la culture de l'économie." Mais ça s'apprend.
via www.lepoint.fr
Pour ma part, j'ai passé le bac avec option donjons et dragons ( comprenne qui pourra ). C'est plutôt une bonne idée que de remettre l'entreprise au coeur de notre enseignement, en tous les cas c'est plus utile pour notre compétitivité et l'emploi que d'autres options académiques.
Gardons quand même en tête que l'école est faite aussi pour former des citoyens pas que des agents économiques.
Dans la réalité l'option ressemble plutôt à une "initiation au monde de l'entreprise" mais c'est quand même plus vendeur de dire à des jeunes "création d'entreprise".
Bonne idée... a suivre et à encourager.
En second lieu, c’est le moment de décréter le Big Bang de la sous traitance. Des millions d’emplois pourraient se créer, du simple auto-entrepreneur à l’entreprise de taille intermédiaire si les filières étaient organisées harmonieusement, avec des « avantages sociaux » équivalents de haut en bas de la chaîne de valeur. Aujourd’hui, les salariés chez les donneurs d’ordres, qui sont les seigneurs de l’aristocratie du travail, perçevraient comme une déchéance sociale de devenir sous-traitants , et c’est souvent avec raison : les « avantages acquis » n’irriguant pas les vassaux que sont les fournisseurs de rang deux, trois ou plus.
Frederic Bedin fait une analyse très juste de la situation sur le marché du travail, entre autre sur le sujet de le rapport entre la soutraitance et les salariés de "premier rang".
BIen vu
LFG lance sa propre marque de mode pour enfant, une évolution naturelle pour ce magasin multi-marque toujours en pointe de l'élégance pour les mamans exigeantes.
Un coup d'oeil sur le catalogue : ici
"J’ai toujours vu Little Fashion Gallery comme une marque. J’ai construit depuis plus de 6 ans cette aventure comme un lancement de produit ou d’une marque. Cela m’a semblé ultra naturel de capitaliser sur ce nom. Cette marque résume nos valeurs et est l’aboutissement d’une vraie réflexion et l’expression d’un besoin pour tous les jours", détaille Marie Soudré-Richard.
En clair, il y a trop d'écart selon Bercy aujourd'hui entre le régime dévolu aux entrepreneurs et le régime de droit commun qui s'applique notamment aux capital-risqueurs et aux fonds d'investissement. « Cela pénalise l'ouverture du capital des entreprises et leur source de financement », reconnaît un fiscaliste de Bercy. Or la situation n'était déjà pas très bonne, comme le montrent les chiffres de l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic). Les montants investis dans les entreprises ont reculé de 42,5 % entre le premier semestre 2011 et le premier semestre 2012. Toujours selon l'Afic, 40 % des sociétés d'investissements françaises disposaient, au 1 er janvier 2013, de moins de 19 % des fonds qu'elles gèrent pour investir dans de nouvelles entreprises. Cet épuisement des ressources disponibles étant imputable, selon certains observateurs, à la réduction des incitations à investir dans le non-coté votée dans le budget 2013. « Il nous faut essayer de définir, à côté du régime de droit commun, un régime de taxation réduite ciblée sur les prises de risque les plus fortes », explique un fiscaliste impliqué dans les Assises de l'entrepreneuriat, dont les premiers travaux doivent être présentés le 15 février. C'est-à-dire ne plus taxer en fonction des type d'acteurs (entrepreneurs ou investisseurs), mais en fonction du type d'investissement et de son degré de risque. Et tout cela « doit se faire avec un niveau de recettes fiscales constantes », insiste un conseiller du ministère de l'Economie, qui espère trouver de nouvelles niches fiscales à supprimer pour financer ce dispositif.
On dirait que l'on lit un roman policier! Voir mon dernier post:). On dirait finalement que le gouvernement est à la recherche du coupable, d'avoir gagné de l'argent.
Sur le fond c'est une bonne chose que de retrouver un peu d'équilibre dans ces mesures fiscales. Mais si l'on lit attentivement les observations de l'AFIC on ne peut que remarquer qu'une chose :
LA CONFIANCE EST LONGUE A BATIR MAIS SE PERD RAPIDEMENT.
Et en matière de fiscalité, regardons la vérité en face, il y a une vraie défiance qui vient de s'installer, parce qu'un investisseur a beaucoup d'opportunités : coté, non côté, obligations, oeuvre d'art :) et que l'argent ira là ou le risque est moindre, et la STABILITE la plus grande.
Conclusion pas de chance pour les petites entreprises, la défiance s'est installée et il va falloir des mois ou des années pour revenir à un niveau acceptable de confiance pour le financement des entreprises en forte croissance (aka la croissance de la France).
Encore un couac qui coute cher.